(Les femmes porteuses de parfums ont aspergé la tombe de parfums, étant arrivées, très tôt le matin, votre mère toute pure a commencé à se lamenter parce que vous, Le Mot (Jésus Christ) étiez mort. Et la Vierge Marie pleurait, avec des larmes chaudes, la déchirant intérieurement. Oh mon cœur, mon chéri, où est ta beauté ? Toutes les générations louent par un cantique ta gloire. Oh mon cœur, mon chéri, où est ta beauté ?)
(Tous les Rroms, papa, sacrifient les moutons, mais moi, pauvre tambour, je dois surveiller de loin, tous les Rroms, maman, c’est notre jour de fête, Ederlezi. Papa, un mouton pour nous, tous les Rroms, eh tous les Rroms, maman, tous les Rroms, papa, tous les Rroms ô maman, tous les Rroms, ô papa, eh Ederlezi. Tous les Rroms maman, tous mes amis, dansent ensemble, ils fêtent ce jour, tous mes amis dansent ensemble, la danse des Rroms, tous les Rroms, maman, c’est notre jour de fête, Ederlezi. Tous les Rroms, maman, passent la journée dehors, tandis que moi, je reste à la maison)
(« Au commencement il n'y avait ni temps, ni Terre, ni poussière, il n'y avait rien. Personne ne s'en souvient. L'existence est sortie du néant, la rivière a refroidi et ses eaux ont
gelé dans le néant. Le temps est une rivière au cours rapide, que personne ne peut remonter ». La promise attend son fiancé, elle attend son heure. Elle est habillée de blanc,
c'est son linceul qu'elle porte, elle est condamnée au repos, la cloche sonne pour son mariage. Emporte-la, emporte-la, viens, vole, la jeune fille t'est offerte pour l'éternité. Là où
la mort engendre la vie, dans le long sommeil rituel, la jeune fille en proie à la peur est promise à son destin. Emporte-la, emporte-la, viens, vole, la jeune fille t'est offerte pour l'éternité. Tu ne dois pas te soustraire à ton destin, ne t'en vas pas, ne fuis pas, il ne te reste qu'à lui offrir ton amour à jamais. Emporte-la, emporte-la, viens, vole, la jeune fille t'est offerte pour l'éternité. Emporte-la, emporte-la, la jeune fille t'est offerte pour l'éternité)