(Sur la route vers la guerre, nous y sommes allés belliqueux et anxieux, de Kuban à la Volga, nous prenions les chevaux dans la campagne, sous la chaleur et dans la poussière, nous chevauchions avec Budienny, trottant pour d’importantes actions, Sur les Kurgan (tumulus) en forme de dos d’âne, sous la rivière de sable blanc, notre gloire était éclatante. Sur le Don et le Zamosse, les os blanchis sont en décomposition, sur les os souffle une brise légère, les chefs de ces chiens de Cosaques se souviennent, les écuyers polonais se souviennent, des sabres de notre cavalerie. Si dans notre pays en paix, de nouvelles guerres éclataient, comme une pluie battante de mitrailleuses, le long des routes bien connues, derrière le Commissaire bien-aimé du peuple, nous mèneront nos chevaux à la bataille)
[kariŋ pʰires kariŋ na]
[ande tɕɔ drɔm sa luludja barjɔna]
[ke tu san leŋi raji]
[muri tsini luludjɔri]
[kanak petute dikʰav]
[murɔ jilɔ lɔʃala ke ʃukar san]
[najisarav le devleske]
[kaj tusa i maladjilem]
[tusa me te naʃtig trajinɔ]
[atunʧi murɔ jilɔ ʃindjɔl]
[rɔvel muri luludji ]
[lakɔ ʧerhej na pekel pɔʧeri]
[pɔ ʧeri kanak dikʰel]
[lake jakʰa jaj asvarel]
[ande ratɕi kanak ʒav]
[sa petute gindjinavme ʃej]
[ke tu san]
[muri takʎi]
[muri ʃukar piramɲi]
[tu san mange ɔ baripɔ]
[ande murɔ ʧɔrɔ jilɔ]
[ʃej tut kamav]
(Partout où tu vas, les fleurs se répandent sur ta route, parce que tu es leur reine, ma petite fleur, quand je te regarde, mon cœur est enchanté par ta beauté, je remercie Dieu de t'avoir rencontré. Si je ne peux vivre avec toi, mon cœur en sera brisé. Ma fleur pleure, son étoile ne brille plus dans les cieux, et quand elle la recherche, les larmes coulent de ses yeux. Quand la nuit j'erre, je ne peux penser qu'à toi, fille, parce que tu es mienne, mon bel amour, tu es la fierté de mon pauvre cœur, fille, je t'aime!)
(Everywhere you go, flowers spread on your way, because you are their queen, my little flower, when I look at you, my heart is enchanted by your beauty, I thank God for having met you. If I do not can live with you, my heart will be broken. My flower cries, her star no longer shines in the heavens, and when she looks for it, tears flow from her eyes. When at night I wander, I can only think ' to you, girl, because you are mine, my beautiful love, you are the pride of my poor heart, girl, I love you!)
(Les magasins de Mostar sont si beaux, et les jeunes vendeurs encore plus, et le plus beau est Mustafa ! Hey, Suljagina Fata partit en promenade, hey, elle partit en promenade à la ville de Mostar, Fata erre seule autour du bazar, recherchant le vendeur Mustafa, elle le trouve au 7e magasin. « Hey Mujo, donne-moi un Oka d’or ! », « Je n’en ai pas Suljagina Fata, aujourd’hui, je n’ai pas pour peser l’or, mes amis ont emprunté les balances, donc je ne suis pas gâté, mais viens ici dans le magasin et prends tout l’or que tu veux ». Hey Suljagina Fata est trompée, Suljagina Fata s’est fait dupée, malheureuse mère, Fata entre seule dans le magasin et Muyo verrouille la porte)
(Une fille va chercher de l’eau, et un jeune garçon vient derrière elle. Arrête-toi, attends-moi, que je puisse te dire deux mots…Oh, la belle fille, oh le grand amour…Donnes-moi un peu d’eau, pour rafraîchir mon cœur. La fille se laisse tromper et lui donne la cruche… Oh, la belle fille, oh le grand amour… Il ne prend pas la cruche, mais la prend par la main, la jette sur son cheval, et lui met une bague… Oh, la belle fille, oh le grand amour… Le cheval s’enfuit, comme un coup de vent, et la fille pleure, comme la rosée sur une rose… Oh, la belle fille, oh le grand amour)
(Père, aie pitié de moi, Père, aie pitié de moi ; Car je meurs de soif, Car je meurs de soif ; Tout a disparu - je n'ai rien à manger, Tout a disparu - je n'ai rien à manger)
(Father, have mercy for me, Father, have mercy for me; Cause I am thirsty, cause I am thirsty; Everything is gone - I have nothing to eat, everything is gone - I have nothing to eat )
Le Žensko Čamče Oro (Женско Чамче Оро [ʒensko ʧamʧe ɔrɔ]) est une danse de femmes de la région de Veles (Велес - Veles [velɛs]) dans le centre de la macédoine. Elle est aussi dansée dans la région Miyak , notamment à Galičnik (Галичник [galiʧnik]) et Debar (Дебар [debar]). Elle pourrait être considérée comme la version féminine du Teško de la région Miyak (http://le-petit-menestrel.e-monsite.com/blog/danses-traditionnelles-de-la-republique-de-macedoine/miyak.html)
En macédonien, comme en bulgare, la terminaison -to est l'article singulier neutre (Teškoto = le Teško)
(Oh, je me suis levé tôt, Je me suis lavé le ventre, Oh, n'est-ce pas, ma Kalinka, Dans le jardin, ma baie, je mets des crochets pieds nus, J'ai conduit ma vache à la rosée, J'ai rencontré un ours dans la forêt, souvent des buissons ont été jetés. Toi, père ours, tu ne touches pas ma vache. Tu ne touches pas ma vache, Ne gâche pas ma petite tête ! (Ne me prends pas la tête) Je vais traire une vache, Je fais boire de petits enfants. Oh maman, ma mère, pourquoi m'as-tu donné naissance ? Es-tu intelligent, talentueux, fort, ingénieux ?)